Deux grilles s'ouvrent sur un rêve me portant vers d'étranges vaisseaux À perte de vue, le monde en mon pays est partagé en couleurs diverses Où dominent des verts et des bleus dissimulant des chemins de traverse Des terres vierges parsemées d'épis de pins franchies de clairs ruisseaux Les crêtes se voilent de brumes éthérées et d'un manteau de divine beauté Elles se couvrent d'une gelée blanche tel l'océan paisible étincelant Dans ce blanc silence où l'esprit des gisants hante les sentiers escarpés Seul chuchote le cours d'eau qui serpente et ruisselle nonchalant Il règne en mon pays tout en couleurs une atmosphère de conte de fées La magie d'un instant de poésie qui parfumait mes pages de jasmins Plus qu'une mélancolie dont le sol s'est nourri dans le sang et par l'épée Où chaque arbre nous conte quantité d'histoires à leurs troncs en parchemins Une reine apparut en ces lieux offrant aux flancs des montagnes, Trois-Épis Allouant un glaçon contre trois épis de blé pour un avant-goût du paradis Le diable furieux éparpilla d'un souffle à travers les collines usées par le temps Mille maisons et naquit Labaroche, un havre de paix livré aux quatre-temps Dans le petit matin, nous étions les petits lutins d'un monde à peine éclairé Empruntant en toute saison et par tous temps le chemin des écoliers Une étrange sensation me perçait le cœur en cette dernière année Les vents ne portaient plus d'espérance dans le froissement de mes cahiers Nous marchions comme des grands et sans se tenir par les mains En rose et vert emmitouflés dans nos longues écharpes et nos petits bonnets Le temps nous rattrapait par nos couleurs annonçant les enfants de demain Nos ombres ne formant plus que quelque taches et dansant entre les genêts
Dans ce rêve d'enfant, nos pas foulaient impatients des soleils d'or florissants L'innocence nous portait en chantant le cœur léger et chargé d'émotion Au croisement de deux mondes, dense d'une réalité aux éclats rugissants La course des saisons offraient mille couleurs à mon imagination Mes yeux se ferment mes poumons se gonflent des effluves de résines Je suis à nouveau dans les sentiers de mon enfance foulant les lits de myrtilles Je sens cette vague de fraîcheur que les sous-bois emmagasinent Nos voix chantent à la cime des arbres sous les pluies d'étoiles qui scintillent Jamais cité ne fut plus majestueuse et forteresse ne fut plus infranchissable Que La Roche du Corbeau surplombant la belle vallée de mon enfance Turckheim, Niedermorschwhir restent au commun des hommes imprononçables C'est un accent qui ne chante pas comme au sud, mais s'offre généreux sans exubérance
Ne me dites pas que vous l'avez fait ! Je ne vous croirais pas, vous bluffez ! Puis ce ne sont pas des montagnes, mais des ballons ! Je me moque, très gentiment ! : ) Je remarque des fautes à travers mes lignes, vous ne me dites rien ! D'ailleurs, personne ne dit rien ! J'appréhendais "un déluge de critiques !" Ou des peaux de bananes disséminées, dissimulées entre quelques phrases, mais non, rien de rien... Donc, tout va pour le mieux !Je profite pour remercier les anonymes qui lisent mes lignes et je leur souhaite, comme à vous, Monsieur le Scribe, une agréable et belle fin de semaine.
Faut-il avoir déjà relié Trois-Épis à Labaroche en vélo, pour apprécier ces montagnes?
RépondreSupprimerPas uniquement, ce poème nous y aide tout autant…
Ne me dites pas que vous l'avez fait ! Je ne vous croirais pas, vous bluffez !
RépondreSupprimerPuis ce ne sont pas des montagnes, mais des ballons ! Je me moque, très gentiment ! : )
Je remarque des fautes à travers mes lignes, vous ne me dites rien ! D'ailleurs, personne ne dit rien ! J'appréhendais "un déluge de critiques !" Ou des peaux de bananes disséminées, dissimulées entre quelques phrases, mais non, rien de rien...
Donc, tout va pour le mieux !Je profite pour remercier les anonymes qui lisent mes lignes et je leur souhaite, comme à vous, Monsieur le Scribe, une agréable et belle fin de semaine.