- Il s’agit de la traduction française de la version anachronique de Ted Perry.
lundi 20 avril 2015
lundi 6 avril 2015
ANGE
PLACE DE CHÂTELET
jeudi 19 mars 2015
AU PASSÉ DES SAISONS
Pour passer les saisons
Pour passer les saisons
Sans guetter les flocons
Je suis vers Avignon
Non dans mienne maison
Vous avez des raisons
De fuir loin en cocon
Je trouve trop mignon
Nos deux combinaisons
Le chemin est long
Il y en a qui le font
Moins en avançant, qu'à reculons
Cela me met hors des gonds !
Mais vous, papillon
Comme dans un dessin de Folon
Vous errez, parfois à tâtons
Entre insouciance et abandon
Vivre est un sacré don !
Pardonnez ma candeur
Je ne suis qu’une enfant
Les yeux un peu trop grands
Mais mon cœur est profond
Messire si par pudeur
Je crains le jeu bouffant
Des tulles et c’est flagrant
Pour vous, je suis typhon
Vivre sans vous !
C'est dindon ! Valérie Naelle Le Scribe |
dimanche 1 février 2015
La fin du jour, la soirée arrive
La nuit tombe |
À nouveau, tu vas me manquer
Je ne serai pas à ton banquet
Tu ne me verras pas sur ta rive
D'un froissement d'aile qui coupe l'air
Une pluie d'hirondelles traverse le ciel
Cisaille en menus feuillets mon cœur
Recouvre ma peau de blessures fermées
La fin du jour, la soirée arrive
Les libellules dansent sur l'eau
Elles partagent cet océan de rivière
Aux éphémères sorcières de laines
Les fées ont délaissé leurs robes
De fines dentelles et de brumes laiteuses
Leurs longues traînes filandreuses glissent sur l'eau
Recouvrant les bouquets de feuilles mortes
La fin du jour, la soirée arrive
Les derniers rayons de lumière émiettent mon cœur
Le jour et la nuit se croisent en deux mondes étranges
Vivre l'un sans l'autre
Une souffrance sans cesse redessinée en multiples traits
La nuit tombe en creusant le silence aux étoiles
Le ciel scintille sous la coupe opalescente d'une lune
Troublée par le passage éphémère des nuages
Qui se disloquent à l'appel du vent
La fin du jour, la soirée arrive
Avec la nuit me parviennent ces peines amères
Des lames brûlantes d'épreuves et tant de questions
Qui ne trouvent de réponses que dans les remous
D'une eau qui chaque jour change son courant
Sa couleur est si sombre, elle cache trop de secrets
Qui naissent et s'oublient au gré des saisons
Dans un temps suspendu au fil de l'eau
La fin du jour, la soirée arrive
Comment mon souffle arriverait-il à passer dans le monde
Sans désirer vos baisers et vos terres si belles
Sans en conserver les contours à me perdre sur vos dunes
Se pourrait-il que les parfums les plus doux
Soient emprisonnés dans ces deux flacons de verre
De ces yeux où je découvre tant de peine
De ces mains posées l'une sur l'autre
La fin du jour, la soirée arrive
Les mots ont leurs silences et des plus singuliers
Des notes sourdes qui n'ont plus de raisons
Si peu en ce monde cherchent à les écouter
Votre chanson est arrivée à percer mon cœur
Elle me mande de garder cet amour pérenne
S'il est sublimé, c'est parce qu'il l'est
Avec son histoire en calice orné de grandes espérances
La fin du jour, la soirée arrive
Un manteau de velours noir recouvre la terre
La nuit saisit le jour, il en est ainsi depuis la nuit des temps
Telle est la fortune de ceux qui aiment et n'ont de richesses
Ils offrirent leurs cœurs en offrande aux berceaux étoilés
Leurs lèvres dessinèrent des chemins sous des pluies
naissantes
Traçant sur ces voies la brûlure qu'engendre
deux veines unies
Par le cœur et par l'esprit
La fin du jour, la soirée arrive
Les astres fixent émus cette femme au buste serti de satin
blanc
Qui pose sur les genoux d'un amant, sa tête, découvrant
une nuque
Où se lit que tous les courants retrouvent toujours le lit
de l'océan
Ni jour, ni, nuit
Juste une chanson qui fait vœux et serments à lier deux
âmes
Deux paroles offertes au temps
Valérie Naelle
Le Scribe |
dimanche 4 janvier 2015
Les Encres Amères
En fait
Peu m'importe si tu liras ces mots un jour
Ce soir
J'ai besoin de les aligner sur ces feuilles
En espérant qu'avec elles s'envolera mon ardeur
Où l'encre amère de tes mots ne se glisserait plus
À chacune de tes lettres me renvoyant à mes désirs
Où la raison s'imposerait par solitude
Dans une impulsion légère, irrésolue
J'écris
Je me suis laissé prendre malgré moi
À ce jeu trop cruel
Auquel j'avais juré que l'on ne me prendrait plus
J'étais certaine que tu aimais notre histoire d'amour
Celle que tu modelais dans tes carnets
Bien plus que moi
Que je me nourrissais en vain de nos espoirs
Dans ces attentes interminables
Quelle Belle utopie !
Moi qui voulais échapper à cette possession
Ma Grande espérance !
Trouver un démenti à cette terrible certitude
Dans ce duel où nos couplets se croisaient
J'ai relu ce soir ta dernière lettre
Tes mots sont si chauds
Si présent encore
Qu'ils m'ont fait oublier un instant
Le froid de ce silence
Que tu m'écrives
En bel enfant sans verbe à livrer tes émotions
Je t'aime, énormément
C'était il y a trop longtemps et depuis il y a ce vide
À quoi bon, je n'attends plus tes mots
J'ai la consolation de tes lettres et me faut-il admettre
Qu'ils aient été pour moi, ces je t'aime si beaux
Ces puissants accords
Au temps qui passe et creuse ton absence
J'ai soudain envie de dire mes tourments
Murer définitivement les portes de mon cœur
Pour me convaincre que tu m'oubliais placide
Que je ne t'aimais plus, mais c'était là comme parier
Sur un jeu faussé d'avance
Mon cœur hurlait au feu du crépuscule
J'oublie !
L'écho en mon cœur me répondait
Jamais !
De mes yeux ont coulé souvent des
Reviens !
Si mes mots ont voulu te chasser de ma mémoire
J'imagine mes encres trop amères
Où je reste malgré moi le funambule
De mes propres mots où je te supplie
De rester encore en mon palais
Désormais
S'éparpilleront sur la douceur de mes pages
Ces morceaux de moi déposés en exil
Mes lettres luttant contre mes peurs, mes doutes
L'insupportable pesanteur de mon corps
Qui écrase mes pensées les plus légères
Où je saisis au bras de l'évidence
Oui, en t'écrivant ce soir
Je n'ai plus qu'à contempler dans ce combat
Ce cruel duel à l'écho de mon cœur
Le résultat de cette amère bataille
L'amertume de mes mots
Mon ultime défaite où je croyais te maudire
Et pensais bien ne plus t'aimer puis mourir
Pourtant
Ces mots demeureront gardiens de mes secrets
Où mon cœur conservera en palissade d'écume
Cette brûlure silencieuse, le mystère de ces encres amères
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lundi 29 décembre 2014
En réaménagement de mon blog, je vous offre cet "Hommage à un grand Sage"
jeudi 18 décembre 2014
La Roche du Corbeau
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