Léda couchée au Cygne- Pierre Paul Rubens
Muse
Ouvrir les yeux dans la
lumière des brisants
Insuffler des frissons à
votre oreille
Ma soif des hauts-fonds,
mes désirs hurlants et cuisants
Pour quatre-heures
décomptés emplies de merveilles
Nuit complice, les songes
m'ont banni du silence
Où la noire quiétude de
vos lèvres murmure le jour
Des mots soupirés qui se
couvrent d'impatience
Je les sens sur ma peau,
ils dansent, ils courent
De nos clairs après -
midi, été comme hiver
J'ai conservé à mon palais
vos saveurs de miel
Vos bras parapluies qui
berçaient cette pubère
Prodiguant des leçons
friponnes sous votre ciel
Sur mes pages, aucune
tache blanche
Juste ma force pour vous
écrire ma joie
Celle qui anime et inspire
en avalanche
Ces galants versets où
tout rougeoie
Je signe de mon souffle
pour garder toujours
Mon ardeur qui demeure
défendue à la tour
D'une clé gardée en mon
cœur avec ferveur
Vous resterez à jamais cet
impétueux trouveur
Le cygne qui se glissait
fervent sur mon cœur
Valérie Naelle
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