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Je me suis assise à l'ombre des grands arbres Je me suis assise sous la tiédeur du soir J'ai attendu à l'ombre des grands arbres Dans ce silence loin des rumeurs Mon cœur transpercé N'a versé aucune larme Les astres sont tombés un à un Ceux qui chantaient jadis dans mon ciel Glissent maintenant sur mon cœur En quelques notes et brides de mots Scellés au creux de ma mémoire À l'abris du monde Sous la course des nuages Qui se diluaient tels des encres Soudainement dans ce silence Il ne reste pour oraison Que la lumière qui se lève Au point du jour qui s'embrase Je n'attendrais plus à l'ombre des arbres Là où chantent et dansent les feuilles Valérie Naelle |
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