"On est de son enfance, comme on est d'un pays"
Antoine de Saint-Exupéry
vendredi 14 mai 2021
vendredi 16 avril 2021
Le souffle court
vendredi 1 janvier 2021
Les oiseaux blancs
Helsinki et Kuopio
mercredi 11 novembre 2020
Dans les Jardins du Ségala
mercredi 1 janvier 2020
JULIE
Merci àJulie Gauthier pour cette
délicieuse et légère évasion, hors du temps.
Parfois les mots ne sont pas toujours
utiles.
Une bonne année à vous pour cette
nouvelle année 2020.
samedi 17 août 2019
La résonance des pierres
vendredi 13 juillet 2018
Ma part d'envolée
mardi 10 juillet 2018
La rivière aux amarantes
Je suis la rivière qui chante
À mon bras qui se balance
Chancelle et danse
La farandole des belles filantes
La lune ronde se couvre les yeux
D’étoles impalpables de nues
Du vol des éphémères mystérieux
Qui se meurent sur la brise ingénue
L’ombre passagère et gracile
De la mouette étincelante
Éffleure d’un battement de cils
Le flux des marées montantes
Elle traverse silencieuse
La nappe immobile et secrète
De l’étale paresseuse
Où se pavane la Grande Aigrette
Je suis la rivière vivante
Je voyage à travers des siècles de légende
Avec mes vignes de Graves si loin des Landes
Ma province a des airs de La Toscane troublante
À la lisière des crêtes qui ondulent
La pluie compose des bulles et sillonne des
ridules
La brume nimbe de son manteau d’hermine
La Galante Gabare girondine
Deux cygnes valsent en panache
À la dérive sur le courant du jusant
Les encolures alanguies en arche
Leurs ailes déployées dans le néant
Crèvent les ténèbres d’une nuit
Éclairée des feux des nébuleuses
Au matin, le milan royal croise la pluie
Et l’ivresse de la mouette rieuse
Je suis la rivière mystérieuse Méandre qui serpente lumineuse Au flanc de L'Entre-deux-Mers De ma province douce-amère Mes crus fleurent les fragrances troublantes Du feu brûlant des amarantes L'aube esquisse d'un rayon de lumière Et d'éclats de grenat la flamboyante rosace De la paroisse tournée vers l'estuaire Les palombes signent sur l'azur ma dédicace Au fil des saisons que le temps barbouille Ni la tempête océane, ni la houle tourmentée Ne viennent briser le silence des gargouilles Dont les gueules crachent des larmes argentées Valérie Naelle |
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