Saisir à ton front la brise qui voyage La fuite des courants de jusant
La déflagration des vagues aux brisants
En marge de mes rêves Je voyage nue sur la grève
La nuit s’est refermée sur nos cœurs Une terre marquée par nos rancœurs
Un chemin sans fin, sans chaleur
Déserté par l’éclat de nos couleurs Me pardonneras-tu mes faiblesses Ces non-dits sans lettres de noblesse Cette part aveugle qui désavantage Et sans vœux d'arrimage Où ma pensée vogue libre Toujours en déséquilibre
À l’approche du plaisir
Dans ces instants troublés par nos désirs
Pour toi mon insolite, ma déchirure
J’ai rangé nos silences et nos blessures D’une encre délayée que le temps achève Sous des lames d’abîmes où les mots crèvent
Si le tour de mon cœur est égal au tour de la terre
Bien plus grand que l’espace qui nous enserre
Si les silences sèment leurs chants à travers l’univers
Lors, je ne crains plus l’exil de mes vers
Et ma voix embrassera à jamais d'une encre sage Ma plus belle part d’envolée en héritage
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire